Fin de la première étape au Mexique - Belize

Nous voici tout seuls en direction du garage. Dédé n’aura fonctionné que quelques jours correctement pendant le séjour des filles. Antonio met toute sa bonne volonté pour résoudre le problème mais après deux jours, la conclusion est qu’il faut changer le turbo. Aucun turbo n’est disponible au Mexique. Nous le commandons en France et l’expédions via UPS. Dans le même temps, la pompe à eau de la cellule tombe en panne. Il faut en trouver une nouvelle et la changer. Comme tout est importé et que c’est un élément de bateau, c’est très cher et le double du prix par rapport à la France. 

Mexique
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Pour en rajouter un peu plus dans cette période de stress, Pascal perd un plombage ce qui nous impose de trouver un dentiste. Puis, ce sera un mal de gorge pour tous les deux avec plus ou moins de la fièvre. Pour patienter l’arrivée de la pièce, et avec un moteur limité, nous nous rendons avec nos soutiens moraux, Franck et Karelle et les enfants, à Playa Xpu Ha. Et quel programme : apéros, bons repas, plage et barrière de corail. On trouve même le moyen de regarder le quart de finale de la coupe du monde de football.

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La veille de l’arrivée du turbo, nous sommes prêts, à Cancun. A 20h30, un message de UPS indique que notre colis va être mis en destruction. On panique. En faisant très court, les informations suivantes seront qu’il est abandonné puis retenu en douane. La raison ne nous est jamais dévoilée et devant l’incompétence d’UPS France ou Mexique, nous passons par l’intermédiaire d’une société d’import-export qui nous aidera, moyennant finance, à récupérer le colis. Cela nous aura pris 5 jours quand même.
Notre super garagiste a changé le turbo en 3h00 et nous revoici sur les routes, en direction du sud de l’état du Quintana Roo. Cela fait vraiment du bien de rouler normalement, depuis tout ce temps. On doit retrouver les copains à Bacalar, pour entre autres, regarder la finale de la coupe du monde. Le timing est serré car il y a de la route mais ça devrait le faire.
Le jour de la finale, on part à la nuit pour être à l’heure. Avec notre chance, on s’aperçoit qu’on a crevé. Pascal doit changer la roue, de nuit au début, pas pratique. On arrivera presque à l’heure dans un café à Bacalar en compagnie d’autres français et des Prunelle. Les bières et cocktails s’enchaînent pour lutter contre le suspens du match. 

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Nous allons tous à Laguna Milagros. Le site est splendide. Nous retrouvons aussi nos voyageurs Suisses Audrey et Benji. Cela fait une bonne brochette de voyageurs : nous, les Prunelle, nos Suisses. Il y a aussi Lucie et Jérôme un couple de handballeurs, Emeline et son fils, puis Julien. 

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Nous nous régalons du cadeau offert par les enfants à Pascal pour son anniversaire : un tour de 4h00 sur un voilier à Bacalar, le lac aux sept nuances de bleu. Nous sommes neuf français et la matinée est magique. Le lac de Bacalar est une pure merveille. Nous passons d’une cénote à une autre. La profondeur peut atteindre 135m au plus profond ou alors n’être qu’un banc de sable, d’où la différence de couleurs. Selon le soleil ou les nuages tout change. C’est grandiose.

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Il est temps de passer au Belize qui n’est qu’à quelques kilomètres. Le passage de la frontière se fait rapidement. Dédé a encore droit à une fumigation mais nous n’aurons aucun contrôle sanitaire. Pascale avait par sécurité caché les fruits et légumes. En une heure et demie, toutes les démarches sont faites. La route est bonne, cela nous change. Ce qui nous marque tout de suite, c’est qu’il y a trois populations au Bélize. Pour faire simple, on dira qu’il y a les noirs type rastas, les mayas et les mennonites. Ces derniers font partie d’une secte protestante, refusant le changement, se déplaçant en calèche et gardant de vielles traditions. Nous en apercevrons quelques-uns. Ce qui nous change aussi, c’est qu’on parle anglais dans ce pays. Souvent, nous avons le droit à un coucou de la main ou à un bonjour. C’est agréable. 

Belize
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Le premier bivouac sera à Crooked Tree, un sanctuaire pour les oiseaux. Effectivement, une balade le lendemain tôt dans la nature permet de s’écrier « un ici, un là, qu’il est beau ! ». 

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On a assez marché, on change d’activité l’après-midi : ce sera kayak sur la lagune. Plus trop d’oiseaux, ce n’est plus l’heure mais des nénuphars, des gros, des petits et des lumières exceptionnelles.

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Le zoo du Belize nous a attirés car sa vocation n’est pas d’emprisonner des animaux dans une cage mais de recueillir des animaux abandonnés, blessés ou orphelins et uniquement des animaux du Belize. Ils sont plus dans des enclos que dans une cage et dans leur univers c’est-à-dire la jungle. On voit des animaux dont on ne connaissait même pas le nom : l’ocelot, le jaguarundi, le tayra, la coatimundi. Le kinkajou reste à dormir et nous ne verrons pas sa tête. Nous nous amusons de voir les petits agoutis courir. Le fourmilier est également présent. Le coati se promène dans son enclos. Le jaguar est difficile à découvrir dans le sien. Il s’agit d’un animal en voie de disparition car il n’en reste que huit cents au Belize. Pascal photographie même un serpent à la tête verte qui attendait sur la barrière de l’enclos d’un tapir. 

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Ayant déjà vu les singes hurleurs à Palenque, on bivouaque près d’un sanctuaire en compagnie d’Audrey et Benji. On se balade pour essayer de les apercevoir, on les entendra au loin mais sans plus. On décidera de ne pas payer de guide car ceux-ci les appâtent en leur donnant à manger. La balade est malgré tout agréable. A défaut de singe, ce sera des oiseaux qu'on verra.

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Nous aimons beaucoup le Belize par certains endroits, mais le littoral est extrêmement sale. On y mange bien, c’est paisible.

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Avec sept heures d’avance pour nous, nous rejoignons pour Noël, en visio, les enfants en famille, sauf Julie la cadette qui est de garde en pédiatrie. Pour nous, le réveillon, ce sera avec Audrey et Benji et une fondue savoyarde. Le 25 midi, on recommence et on ne se prive pas : verrines, foie gras, langoustes, gratin de pommes de terre et crème au chocolat maison. Le tout est arrosé de prosecco et de vin blanc. Nous étions dans le jardin d’un bel hôtel à Placencia mais malheureusement, le beau temps n’est pas là. Ce coin ne nous enchante pas, on se croirait à Miami parmi les belles villas et les pelouses vertes et bien coupées. Et la mentalité américaine de l’hôtel ne plait à personne.

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On voulait à aller sur les îles faire un peu de snorkeling. Mais les prix sont hallucinants surtout à cause des américains qui viennent envahir la côte. Cela aurait été notre cadeau de Noël mais vu que le temps n’est pas de la partie, on décide de zapper les iles. On se dirige donc tranquillement vers la frontière avec la Guatemala. 

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Le Belize nous laissera quand même un goût d’inachevé. Si la météo avait été plus clémente, on serait bien encore restés 10-15 jours car il y a des choses à y faire.