De retour au Texas

Après la plage en Louisiane, nous voici à la plage au Texas au niveau de la Péninsule Bolivar. Nous apprécions ces quelques jours sans rouler, à ne pas faire grand-chose : running le matin sur la plage, bronzette un peu, gestion du site, paresser, pétanque...

Texas
Texas
Texas
Texas
Texas
Texas
Mais la route nous attend pour être à temps au Pow Wow à San Marcos à côté de San Antonio. Elle passe par Houston et le centre de la NASA, le Johnson Space Center. Il y a tout une partie musée mais aussi deux trams qui permettent de visiter le centre spatial et de découvrir les bâtiments où les astronautes s’entrainent, le centre médical, le centre de contrôle qui était effectif lors de l’arrivée du premier homme sur la lune en 1969… On a donc touché Mars, touché la Lune et touché une météorite, disons un morceau de chaque. Pascal est un peu déçu du centre et Pascale, au bout de cinq heures, décroche avec l’anglais.

Space Center Houston
Space Center Houston
Space Center Houston
Space Center Houston
Space Center Houston
Space Center Houston
Space Center Houston
Space Center Houston
Nous choisissons de ne pas visiter la ville de Houston. On n’aime pas les grandes villes, certaines fois on se laisse tenter. Mais là, on ne la sent pas plus que ça et en plus nous sommes dans les bouchons.
Ici au Texas on galère à trouver des bivouacs en pleine nature. Il y a des ranchs partout et tout est clôturé.  On trouve un petit bout non clôturé, on demande et on nous répond d’aller dans un RV Park. Les RV Parks sont des endroits où on stock les gens avec des VR et en plus, ils aiment ça. Mais pas nous. Rappelons que VR en Québécois ou RV en anglais sont les Véhicules Récréatifs, tous les véhicules dans lesquels on peut vivre. Bon on finit souvent dans les villes et les églises ou encore les complexes sportifs, les rues dans les quartiers résidentiels sont des possibilités de bivouac.
On n’a pas visité Houston mais on se laisse tenter par Austin qui est la capitale de l’état du Texas. On rentre même dans le capitole. La visite de son intérieur, de la chambre des sénateurs et des députés est autorisée et gratuite.

Austin
Austin
Austin

Ça y est, nous sommes à temps à San Marco pour le Pow Wow. C’est une célébration de danses, de culture, de musique, des indigènes natifs. Ici elle regroupe les indigènes du Texas et du Mexique du Nord et est organisée par l’institut des cultures indigènes. Pascale guettait les dates des Pow Wow depuis que nous sommes au Canada. Nous avions loupé celui près de Québec car il n’y avait plus de place. 
Le Pow Wow commence par la bénédiction sur les rives de la rivière sacrée par le maître de cérémonie qui est de la tribu Osage. Nous sommes scotchés. Après son discours, les Indiens qui le souhaitent sont invités à chanter. Les chants sont émouvants. Ce qui nous parait bizarre, c’est qu’ils n’ont pas tous le facies qu’on imaginerait de l’indien, certains sont vraiment blancs de peau. Viennent ensuite trois aztèques qui soufflent dans un coquillage vers les quatre points cardinaux, puis vers le ciel et enfin la terre. Toute l’assistance suit le mouvement, se tourne de chaque côté. Nous en avons des frissons. 

Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Une fois la cérémonie d’ouverture terminée, la suite se passe sous une grande tente. L’entrée de tous les danseurs est un spectacle incroyable. Ils sont tous en tenue traditionnelle, de fête ou guerrière, y compris les enfants, et ils dansent au son des tambours. On n’a pas compté mais probablement plus d’une centaine de danseurs. Comme tribus, il y a les Osage, les Crow, les Cheyenne, les Hopis, les Blackfeet, voire probablement d’autres. Des Aztèques ont été invités en tant que voisins. On mitraille. Pascal a pris quatre cents photos avec son appareil Nikon et Pascale plus de cent sur les téléphones. Il y a du tri à faire sans compter les vidéos. Après cette première présentation a lieu la compétition. Tout d’abord les moins de six ans. Ils sont trop chou et ils ont tous gagné. Puis les vétéranes, les 7-17 ans, les hommes, les femmes, les couples, les familles…. Ces danses de compétition sont entrecoupées de danses toujours traditionnelles où tout le monde peut participer même s’il n’est pas en tenue. On ne comprend pas tout ce qui se dit. Plusieurs fois, une quête est faite avec un tapis indien sur le sol où l’assistance vient déposer des billets. On n’a pas élucidé le but de ces quêtes mais il y a beaucoup de billets. 

Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow
Pow Wow

Vers 15h, le show des aztèques commence et nous donne un avant-gout du Mexique. Ce Pow Wow est un moment fort de notre voyage.
Il ne faut pas quitter le Texas sans parait-il goûter à un pur barbecue texan. La viande n’est pas grillée comme chez nous mais longuement fumée. Le restaurant est typiquement local, le Old 300 BBQ à Blanco. La nappe est en petits carreaux rouges, les familles viennent manger. On repère même un homme avec un pistolet à la ceinture. Les enceintes diffusent de la musique country. On se régale.

Old 300 BBQ
Old 300 BBQ
Une des dernières grandes villes des Etats-Unis avant notre passage au Mexique est San Antonio. Elle est nommée la petite Venise du Texas. Ce qui distingue cette ville, grande quand même comme dix fois Paris, c’est son réseau de canaux mais surtout sa belle promenade, le Riverwalk, le long des canaux. C’est calme, joli et la verdure est semi tropicale. Dans cette ville, nous touchons déjà le Mexique, à moins de trois heures en voiture. La population est très typée latinos, tout est écrit en anglais et espagnol, le policier qui nous parle dans la cathédrale nous parle en Espagnol et au Market Square, ce n’est qu’un grand marché de souvenirs mexicains. Un passage par la Villita, le quartier artistique terminera notre parcours avant le retour à Dédé et le bivouac en ville. 

San Antonio
San Antonio
San Antonio
San Antonio
San Antonio
San Antonio

La journée suivante est consacrée à la visite des missions espagnoles. Nous décidons de prendre nos vélos. 
Les missions ont été établies par des missionnaires franciscains au début du 18ème siècle dans le but de convertir les amérindiens au catholicisme. Véritables lieux de vies, les missions ont permis aux Indiens de survivre face aux maladies, aux attaques, et de tirer parti des enseignements que les Espagnols leur ont légués, tels que l’art du tissage, la charpenterie, l’agriculture…. La première mission est la mission Alamo ou the Alamo.  La mission Alamo a été fortifiée pour devenir un fort pour faire face à des attaques de tribus indiennes telles que les apaches et les comanches. Nous en avons tous entendu parler sous le nom de Fort Alamo. Le Texas était à l’origine un état du Mexique. En 1835, le Mexique abandonne le fédéralisme pour un Etat centralisateur et reprend la main sur cette province en limitant les droits des colons tout en les soumettant à de nouvelles taxes. Le fort tenu par les texans se militarise et trois hommes deviennent des pièces maitresses, Crockett, Bowie et Travis. Mais en février 1836, après un siège de treize jours, les texans font face à une attaque mexicaine, se battant à dix contre un mais finalement ils sont tous tués y compris David Crockett. Le siège et la défaite du fort Alamo symbolisent le courage et l'esprit de sacrifice des Américains pour leur nation.

San Antonio
San Antonio
San Antonio
San Antonio
Nous enchainons avec les missions Conception, San José, San Juan Capistrano et San Francisco de la Espada. Nous ferons quarante-quatre kilomètres à vélo avant regagner notre camping-car.

San Antonio
San Antonio
San Antonio
San Antonio
San Antonio
San Antonio
Nous ne quittons pas San Antonio sans passer par la boutique des Spurs, l’équipe de basket de la ville et dont Tony Parker fut une des stars il y a quelques années. Nous avons une pensée pour notre neveu Nicolas qui est joueur et entraineur de basket et pour notre fils Romain. 

San Antonio
San Antonio
Nous prenons du repos ou des vacances sur l’immense plage de Port Aransas. Elle fait plusieurs dizaines de kilomètres et on peut poser notre camping-car où on veut face à la mer moyennant l’achat d’un permis de 12$, valable un an. Nous en profitons surtout pour finaliser notre future entrée au Mexique et gérer l’assurance.

Port Aransas
Port Aransas
Port Aransas
Port Aransas