Mexique : les villes coloniales
L’étape suivante est la découverte des villes coloniales. La première est Guanajuato et elle restera un coup de cœur. On y arrive après un arrêt chez Ford qui confirme que, malgré qu’une anomalie moteur se soit allumée par deux fois puis éteinte, la valise ne détecte aucun problème. Ce doit être la qualité du diesel, l’humidité, l’altitude, la pression… Bref.
Guanajuato en camping-car est une horreur et Pascal se lâche avec quelques jurons. Les rues sont mal pavées, étroites, en pente et avec des virages qui ne laissent aucune visibilité. Les rues à sens unique sont parfois utilisées à double sens. La ville est un labyrinthe avec des tunnels sombres, des fils électriques qui pendent. Heureusement, on ne se perd pas et on finit par arriver chez Antonio qui a un mini-camping avec vue panoramique.
Guanajuato en camping-car est une horreur et Pascal se lâche avec quelques jurons. Les rues sont mal pavées, étroites, en pente et avec des virages qui ne laissent aucune visibilité. Les rues à sens unique sont parfois utilisées à double sens. La ville est un labyrinthe avec des tunnels sombres, des fils électriques qui pendent. Heureusement, on ne se perd pas et on finit par arriver chez Antonio qui a un mini-camping avec vue panoramique.
Surprise encore une fois, nous arrivons en pleine fête, le festival de Cervantes, un peu notre festival d’Avignon chez nous avec danseurs, musiciens, chanteurs dans les rues. Entre la foule et les artistes, le bruit et les voitures, la ville bouillonne. On assiste à une procession en l'honneur de la Vierge, procession aztèque. On tombe aussi sur un enterrement, beaucoup moins drôle. Nous ne devions y rester qu’une journée et finalement, nous y passons deux jours. Nous découvrons les marchés et depuis, nous adorons nous y arrêter et y manger. Les chanteurs sont partout dans la ville et il faut avouer que certains feraient mieux de s'en abstenir. Nous visitons donc le musée iconographie de Don Quichotte.
Nous nous rendons à l'incontournable musée de la momie qui est à déconseiller aux âmes sensibles. On n'a pas compris pourquoi c’est une attraction prisée des mexicains qui y amènent leurs enfants. En fait si, ils ont un regard par rapport à la mort qui nous dépasse un peu. Ils adorent se prendre en selfie devant les momies.
Nous enchainons avec San Miguel de Allende, ville très touristique qui plait beaucoup moins à Pascal : la ville est très appréciée des américains et elle manque vraiment de vie dans son centre. Mais Pascale se régale encore avec ses maisons colorées et ses portes en bois travaillées.
Dans l’état de Guanajuato, nous nous arrêtons dans la grosse ville de Querétaro. Nous pensons y rester une après-midi pour visiter le centre historique. On évite de rester en ville pour la nuit car les villes sont bruyantes et nous sommes moins tranquilles.
En visitant, on s’aperçoit qu’il va y avoir un évènement dans la soirée, il y a de grosses préparations près d’une église. On cherche donc un bivouac paisible et proche du centre-ville, ce que nous dégottons facilement. Cela nous permet d’assister à une cérémonie dédiée à la vierge Marie. Il y a tout d’abord une procession composée de curés et bonne-sœurs, d’aztèques, puis des musiciens, des fidèles… Il y a plein de fanfares, c’est une belle cacophonie, toutes les musiques se mêlent. A l’avant de la procession, un homme tire de manière artisanale de gros pétards qu’il allume avec sa cigarette. Les aztèques se mêlent aux catholiques c’est très étonnant. Dans l’église, quelques aztèques entrent avec les fidèles et le bruit de l’orgue se mélange avec celui de la conque. Pendant la messe, la fête bat son plein avec les danses aztèques sur la place. Nous sommes aux premières loges et on passe une bonne soirée.
Nous continuons le tour des pueblos magicos avec Tequisquiapan, un petit village charmant.
Nous stoppons un peu les villes pour nous retrouver dans la nature. Nous passons une journée au site touristique de Las Grutas de Tolantongo. Nous détendre dans le bleu de la rivière est grandiose. Ici l’eau est chaude et la vue des bassins magnifique. Il y a un tunnel de 40m où on se retrouve totalement dans le noir et la vapeur et une grotte où des cascades d’eau chaude tombent.
Après les villages magiques, les cascades, nous voici dans la banlieue de Mexico, à 40 km de la capitale. Nous sommes à Teotihuacán, ville qui comprend les ruines archéologiques du site du même nom. Nous nous installons au camping en ville. Nous y retrouvons deux familles françaises dont nos copains Franck et Karelle, leurs enfants et leur amie qui les a rejoints. Le camping n’est pas terrible mais il est pratique : il est centre-ville et on peut accéder au site à pied, et le bus passe devant pour se rendre à Mexico en une heure.
On passe une journée sur le site de Teotihuacan, on adore cet environnement et tout ce qu’il dégage au niveau historique.
On passe une journée sur le site de Teotihuacan, on adore cet environnement et tout ce qu’il dégage au niveau historique.
C’est en prenant les transports en commun que nous nous rendons à la capitale. Mexico ne nous laisse pas un souvenir impérissable. La basilique de la Guadeloupe restera dans notre esprit par son modernisme et le Zocalo, la place centrale où des aztèques purifient ceux qui le souhaitent. Une petite église de San Francisco nous laisse stupéfaits dès que nous entrons dedans : une mise en scène a été faite pour El Dia de los Muertos, le jour des morts. Les personnages ont été mis autour d’une table de repas devant l’autel. Tout ce petit monde n'est fait que de squelettes. Sur l’autel devant le Christ, se trouvent un prêtre et un croyant à genoux en position de confession. On adore.
Au sud de Mexico, nous passons un bon moment à Xochimilco avec notre groupe de français. Nous louons une barque colorée avec deux touristes français qui passaient par là. Plus on est, moins on paie. C’est un endroit festif, très touristique puisqu’en pleine saison, il peut y avoir 4500 barques. On y va pour manger, boire, écouter de la musique et se balader sur les canaux au milieu des barques des marchands ambulants.
Il est temps de quitter nos amis. Ils restent quelques temps sur Mexico, et nous devons avancer, cap au Sud, vers Oaxaca pour y célébrer El Dia de los Muertos.